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Comment vivre à Bali ? C’est une question qui m’a longtemps habitée avant de faire le grand saut. La réponse, je peux vous la donner d’emblée : vivre à Bali, c’est possible avec une bonne préparation, un visa adapté, un budget mensuel d’environ 1000€ et une grande capacité d’adaptation. Mais au-delà de ces considérations pratiques, c’est surtout embrasser un mode de vie où le temps s’écoule différemment, où la spiritualité imprègne chaque coin de rue, et où la communauté prend un sens nouveau.
1️⃣ Pourquoi vivre à Bali ? (cadre de vie, coût, communauté)
2️⃣ Les démarches pour s’expatrier (visa, assurance, règles locales)
3️⃣ Budget nécessaire (logement, dépenses courantes, imprévus)
4️⃣ Travailler à Bali (digital nomad, entrepreneuriat, emploi local)
5️⃣ Avantages et inconvénients (paradis vs défis du quotidien)
6️⃣ Mon expérience après un an (adaptation, culture, leçons apprises)
7️⃣ FAQ expatriation (budget, famille, retraite)
8️⃣ Conseils pour réussir (intégration, erreurs à éviter, équilibre de vie)
Je me souviens encore de cette angoisse qui me tenaillait face à la paperasse administrative. Pour vivre légalement sur l’île, plusieurs options s’offrent à vous. Le visa social budaya permet un séjour de six mois renouvelable, tandis que le visa retraite est idéal pour les seniors. Pour les entrepreneurs, le KITAS sponsorisé par une entreprise locale ou obtenu en créant sa propre structure (PT PMA) reste la solution la plus pérenne.
L’assurance santé internationale n’est pas qu’une formalité – c’est une nécessité absolue. La première fois que j’ai dû consulter pour une dengue, j’ai béni ma prévoyance. Le système de santé balinais est convenable dans les grandes villes comme Denpasar, mais mieux vaut prévoir le rapatriement vers Singapour en cas d’urgence grave. car savoir comment vivre à Bali c’est aussi savoir prévoir !
« Tu vis avec combien là-bas ? » C’est souvent la première question qu’on me pose. La réalité est que le budget mensuel pour vivre à Bali varie énormément selon votre style de vie. Dans mon cas, avec 1500€ par mois, je vis confortablement à Canggu, avec une jolie villa partagée et des sorties régulières.
Les prix ont augmenté ces dernières années, surtout dans les zones touristiques. Comptez environ :
Dans les quartiers moins prisés comme Sanur ou certaines parties d’Ubud, votre argent ira beaucoup plus loin que dans l’hypercentre de Seminyak.
Mon ordinateur portable est devenu mon gagne-pain. Comme beaucoup d‘expatriés, je travaille à distance pour des clients européens. Le digital nomad n’est pas qu’un hashtag ici – c’est un mode de vie concret. Rédactrice web, développeuse, graphiste, coach en ligne, trader, consultante… Les possibilités abondent.
L’entrepreneur en moi s’est aussi épanouie à Bali. Nombreux sont ceux qui créent des concepts de cafés, des écoles de surf, des studios de yoga ou des agences immobilières. Attention toutefois : travailler localement implique des démarches administratives complexes et une rémunération locale souvent modeste.
J’ai vu des parcours inspirants, comme Julien qui a ouvert son café vegan à Ubud, ou Marine qui gère maintenant une école de plongée à Amed. L’essentiel est d’avoir un projet viable qui respecte la culture locale.
Les méandres administratifs peuvent sembler intimidants, je vous l’accorde. Pour m’installer, j’ai d’abord obtenu un visa touristique, puis j’ai basculé sur un visa social grâce à un sponsor local. Aujourd’hui, mon KITAS lié à mon entreprise me permet de rester sereinement.
La communauté française est présente et solidaire. Le premier soir où je me suis retrouvée perdue dans les ruelles chaotiques de Kuta, c’est un expatrié breton qui m’a guidée jusqu’à mon logement. Ces réseaux informels deviennent votre nouvelle famille.
L’ambassade de France à Jakarta et le consulat honoraire à Denpasar offrent une assistance précieuse, notamment pour les démarches administratives et les situations d’urgence. Ne négligez pas non plus les groupes Facebook d’expatriés français à Bali – véritables mines d’informations pratiques.
Les rizières en terrasses d’Ubud qui s’éveillent dans la brume matinale, les cérémonies colorées, les sourires permanents… Ces avantages de vivre à Bali m’émerveillent encore quotidiennement.
Le coût de la vie accessible permet d’engager du personnel de maison et de profiter de services inaccessibles en France. La cuisine locale, les activités en plein air, la spiritualité omniprésente et la communauté internationale créent un environnement unique.
Mais tout n’est pas paradisiaque. Le chaos routier m’a coûté quelques frayeurs, les coupures d’électricité peuvent tester votre patience, et la bureaucratie indonésienne reste un labyrinthe déroutant. La pollution croissante et la gestion des déchets constituent également des préoccupations majeures. Sans oublier l’éloignement familial qui pèse lors des moments importants.
Ma première année à Bali a été un tourbillon d’émotions. Les trois premiers mois, j’étais en lune de miel avec l’île – émerveillée par chaque temple, chaque plage, chaque coucher de soleil. Puis est venue cette phase d’irritation face aux différences culturelles, avant d’atteindre l’équilibre.
Vivre à Bali pendant 1 an m’a appris la patience. Quand un Balinais vous dit « demain » (besok), cela peut signifier dans une semaine… Le temps s’étire différemment ici. J’ai dû abandonner mon obsession française de la ponctualité pour préserver ma santé mentale.
En douze mois, j’ai découvert les recoins secrets de l’île, noué des amitiés profondes et compris que m’intégrer et apprendre comment vivre à Bali ne signifiait pas devenir balinaise, mais respecter profondément cette culture qui m’accueille.
Absolument. Les écoles internationales comme Green School ou Bali Island School offrent une éducation de qualité, bien que coûteuse (6000-20000€ par an). Mes voisins français élèvent leurs deux enfants ici et apprécient la liberté, la nature et la dimension multiculturelle de leur éducation.
Beaucoup de seniors choisissent Bali pour leur retraite et cherchent à savoir comment vivre à Bali. Le visa correspondant est accessible dès 55 ans avec justification de revenus. Le système de santé, bien qu’imparfait, s’améliore constamment, et le climat doux est clément pour les articulations vieillissantes.
En tant que femme ayant fait ce choix, je peux témoigner que l’île est sûre. Certaines précautions élémentaires s’imposent, comme partout. La communauté d’expatriés facilite grandement l’intégration et la création d’un réseau social solide.
Pour le vivre à Bali logement, je recommande de louer d’abord temporairement pour explorer différents quartiers. Canggu attire les nomades digitaux, Ubud les artistes et spirituels, Uluwatu les surfeurs, et Sanur les familles et retraités. Les contrats annuels permettent d’économiser considérablement (30-50%) par rapport aux locations mensuelles.
Finalement, comment vivre à Bali sereinement ? Mon secret a été d’abandonner mes attentes occidentales tout en préservant mes valeurs essentielles comme en Corée du Sud. Apprenez quelques mots d’indonésien, respectez les coutumes locales, et acceptez que certaines choses prennent plus de temps.
Créez votre routine tropicale, entre méditation matinale face à l’océan, séances de coworking productives et soirées sous les étoiles avec votre nouvelle famille internationale. Restez humble face à cette culture millénaire qui vous accueille.
Maintenant vous savez à peu près comment vivre à Bali et si je devais résumer mon expérience en une phrase : vivre à Bali facilement n’est pas une longue vacance, mais un véritable choix de vie qui demande adaptation, respect et ouverture. Une aventure qui, trois ans plus tard, continue de me transformer profondément.
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