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Peut-on voyager en Inde en ce moment ? Cette question m’obsédait en préparant mon départ en juin 2025. Arrivé à Delhi avec cette interrogation en tête, j’ai pu observer la situation réelle depuis le terrain, loin des gros titres alarmistes.
Tableau récapitulatif : Peut-on voyager en Inde en ce moment ?
Aspect | Statut août 2025 | Détails pratiques |
---|---|---|
Zones ouvertes | Rajasthan, Kerala, Goa, Tamil Nadu, Maharashtra | Aucune restriction spécifique |
Zones déconseillées | Jammu-et-Cachemire, zones frontalières Pakistan | Évitez tout voyage dans le territoire de l’Union du Jammu-et-Cachemire en raison de la situation sécuritaire imprévisible |
Conditions d’entrée | Visa e-Tourist obligatoire | Les voyageurs entièrement vaccinés arrivant depuis la France peuvent entrer en Inde sans aucune restriction |
Restrictions COVID | Levées depuis janvier 2025 | Application Aarogya Setu recommandée |
Budget estimé | 45-80€/jour selon confort | comptez entre 1230 € et 1860 € par personne pour un séjour de 15 jours vol compris |
Période optimale | Octobre à mars (post-mousson) | Éviter mai-juin (chaleur extrême) |
Transports internes | Trains fonctionnels, vols domestiques normaux | Réservation 60 jours à l’avance recommandée |
2h30 du matin, aéroport international Chhatrapati Shivaji. Mon vol Air France venait d’atterrir avec trois heures de retard – déjà un avant-goût de ce qui m’attendait. Peut-on voyager en Inde en ce moment ? Cette question résonnait encore dans ma tête quand l’agent d’immigration a scruté mon visa électronique.
« Business or tourism? » La routine. Quelques minutes plus tard, me voilà dehors, happé par cette moiteur caractéristique de Bombay en juin. Le chauffeur de taxi que j’avais réservé via l’appli Uber avait disparu. Premier imprévu de ce voyage qui allait me faire comprendre que voyager en Inde en ce moment demande plus de souplesse que jamais.
Peut-on voyager en Inde en ce moment sans complications administratives ? Globalement oui, mais avec quelques subtilités. Les voyageurs non vaccinés arrivant depuis la France peuvent entrer en Inde sans aucune restriction, ce qui simplifie considérablement les démarches par rapport à 2023-2024.
Le visa électronique reste obligatoire et coûte 109$ pour un séjour touristique de 30 jours. J’ai fait ma demande 15 jours avant le départ sur le site officiel indianvisaonline.gov.in – reçu en 48h. Un conseil : imprimez-le en double exemplaire, l’humidité indienne peut transformer votre document en pâte à papier.
À Bombay, les contrôles se sont fluidifiés. Plus de questionnaire sanitaire, plus d’application obligatoire. Seule la déclaration de change reste si vous transportez plus de 5000$ en espèces. Mon passage a duré 12 minutes chrono, bagages compris.
Voyager en Inde maintenant implique tout de même de télécharger l’application Aarogya Setu sur votre smartphone. Bien que non obligatoire, elle peut être demandée dans certains hôtels ou sites touristiques. J’ai dû la présenter une seule fois en trois semaines, à l’entrée du Taj Mahal.
Peut-on voyager en Inde en ce moment partout sur le territoire ? Clairement non. Le 10 mai 2025, un cessez-le-feu a été convenu entre l’Inde et le Pakistan après plusieurs jours d’affrontements militaires entre les deux pays, mais certaines régions restent sensibles.
J’avais initialement prévu de visiter Srinagar et la vallée du Cachemire. Plans annulés après consultation des conseils du Quai d’Orsay. La région reste classée en « zone formellement déconseillée » depuis les tensions de mai 2025. Un guide local à Delhi m’a confirmé : « Impossible d’obtenir les autorisations nécessaires pour les touristes étrangers ».
L’Assam, le Manipur et les autres États du Nord-Est connaissent une recrudescence des mouvements séparatistes. Voyager en Inde 2025 dans ces régions nécessite des permis spéciaux et un guide accrédité. J’ai rencontré un couple de Français à Calcutta qui avait dû écourter leur séjour en Assam suite à des manifestations.
Les zones frontalières dans le Rajasthan (Jaisalmer excepté), au Pendjab, et au Ladakh restent surveillées. Mon chauffeur au Rajasthan m’a raconté avoir vu des convois militaires quasi quotidiens sur la route de Bikaner. « Pour les touristes, pas de problème, mais ne vous approchez pas trop de la frontière. »
Est-ce dangereux de voyager en Inde ? La question que tout le monde se pose. Après trois semaines sur place, de Bombay au Kerala en passant par le Rajasthan, voici mon retour d’expérience sans filtre.
Les arnaqueurs indiens ont perfectionné leurs techniques. À Delhi, j’ai failli tomber dans le piège du « faux office de tourisme ». Un homme en costume, badge officiel, m’interpelle près de Connaught Place : « Monsieur, il y a eu un problème avec votre réservation de train ». Il connaissait mon nom, mon hôtel, même ma destination suivante.
L’astuce : ces informations circulent entre chauffeurs, réceptionnistes et rabatteurs. Jamais d’argent comptant, toujours vérifier les informations directement auprès des autorités officielles.
Partir en Inde en ce moment implique de composer avec un système de transport saturé. Les trains affichent complet 45 jours à l’avance sur les lignes touristiques principales. Delhi-Jaipur, Agra-Varanasi : impossible de réserver à la dernière minute.
Alternative testée : les bus privés climatisés. Trajet Delhi-Jaipur en 5h30 pour 800 roupies (9€). Confortable, ponctuel, WiFi inclus. Les compagnies RedBus et MakeMyTrip sont fiables.
Delhi en juin 2025 : indice de qualité de l’air oscillant entre 150 et 200. Mauvais, mais pas catastrophique comparé aux pics hivernaux. Masque N95 indispensable, surtout pour les personnes sensibles. J’ai quitté la capitale après 4 jours, gorge irritée, yeux qui piquent.
Bombay et le Kerala s’avèrent beaucoup plus respirables. L’air marin fait la différence.
Voyage Inde été 2025 : une expérience éprouvante mais mémorable. Août marque la fin de la mousson, période délicate mais fascinante.
Delhi : 35°C en moyenne, 80% d’humidité. Sensation d’étouffement permanent. Les locaux m’ont confirmé : « C’est l’une des périodes les plus difficiles ». Rajasthan légèrement plus sec mais tout aussi chaud.
Changement radical au Kerala : 29°C, brise marine, averses rafraîchissantes quotidiennes. Kochi devient vivable, presque agréable en soirée.
Pluies intenses mais brèves. Mon parapluie compact s’est révélé inutile – mieux vaut un poncho léger. Les routes inondent rapidement, comptez 30 minutes supplémentaires pour vos trajets urbains.
Point positif : la nature explose, les paysages se parent de verts éclatants. Le Kerala en post-mousson offre des panoramas époustouflants, loin des foules de la haute saison.
Combien coûte un voyage en Inde aujourd’hui ? Mes comptes sur 21 jours, confort standard
TOTAL 21 jours : 1997€
Comptez entre 1230 € et 1860 € par personne pour un séjour de 15 jours vol compris – mes dépenses collent aux estimations officielles.
Peut-on voyager en Inde en ce moment sans contraintes sanitaires ? Oui, depuis janvier 2025, toutes les restrictions COVID ont été levées. Plus de test PCR, plus de quarantaine, plus de certificat vaccinal obligatoire.
Dans les hôtels, quelques employés portent encore le masque par habitude. Les pharmacies vendent du gel hydroalcoolique à tous les coins de rue. Les hôpitaux privés proposent toujours des tests rapides pour 500 roupies (6€).
Aucune contrainte sanitaire ne m’a été imposée durant tout le séjour. Voyager en Inde maintenant ressemble enfin à un voyage « normal » d’avant 2020.
Piège vécu : J’avais réservé un vol pour Leh (Ladakh) sans vérifier les dernières recommandations. Trois jours avant le départ, tensions militaires à la frontière chinoise, vols annulés. 200€ perdus en frais de réservation.
Solution : Consultez les sites des ambassades 48h avant chaque déplacement régional. Souscrivez une assurance annulation « troubles civils ».
Piège vécu : Arrivée à Delhi fin juin, période des brûlis agricoles dans les États voisins. Indice pollution à 240, masques N95 en rupture dans les pharmacies. Trois jours d’irritation respiratoire.
Solution : Suivez l’indice AQI en temps réel via l’app « Air Visual ». Évitez Delhi-Calcutta entre mai et septembre.
Piège vécu : Tentative de réservation en gare pour le train Delhi-Varanasi. « Complet depuis 2 mois », me dit l’employé. Les quotas touristes étrangers ont été réduits en 2025.
Solution : Réservez vos trains 60 jours à l’avance sur le site IRCTC. Alternative : bus privés de nuit, confortables et fiables.
Piège évité de justesse : Le couple français rencontré en Assam n’avait qu’une assurance standard. Leur évacuation suite aux manifestations leur a coûté 2800€ de leur poche.
Solution : Assurance « voyage à risque » incluant évacuation, troubles politiques, catastrophes naturelles. Comptez 80€ supplémentaires.
Piège vécu : Blog de 2019 recommandant le change au marché noir à Delhi. Pratique devenue ultra-risquée avec les nouvelles lois anti-blanchiment. Risque d’emprisonnement.
Solution : Changez uniquement en banque ou bureau officiel. Gardez tous les reçus. Cartes Visa/Mastercard acceptées partout.
Peut-on voyager en Inde en ce moment dans de bonnes conditions touristiques ? Le secteur se relève progressivement mais inégalement selon les régions.
Jaipur, Udaipur, Jodhpur tournent à plein régime. Hôtels complets en décembre-janvier, guide en anglais facile à trouver, infrastructure routière améliorée. Le Triangle d’Or (Delhi-Agra-Jaipur) fonctionne parfaitement.
Backwaters, plantations d’épices, plages de Kovalam : tout est opérationnel. Les houseboats naviguent normalement, les centres ayurvédiques ont rouvert. Seul bémol : les prix ont augmenté de 30% par rapport à 2019.
Plages accessibles, shacks ouverts, fêtes autorisées jusqu’à 1h du matin. Le visa électronique permet d’y rester 30 jours. Population locale accueillante, infrastructure intacte.
Le Vande Bharat Express dessert maintenant Delhi-Jaipur en 3h15 (contre 5h30 avant). Wagons climatisés, WiFi, repas inclus. Tarif : 1540 roupies (18€) en 2ème classe AC.
UPI (Unified Payments Interface) révolutionne les paiements. Même les vendeurs de rue acceptent les QR codes. Plus besoin de trimballer des liasses de roupies.
Durée maximum : 30 jours, entrées multiples autorisées. Coût : 109$ + frais bancaires (5$). Délai d’obtention : 24-72h ouvrées.
Documents requis :
Pour séjours > 30 jours ou visas affaires. Délai : 10 jours ouvrés. Coût : 109€. Rendez-vous obligatoire au centre VFS Global.
Attention : Le visa papier collé dans le passeport reste obligatoire pour le Sikkim et certaines zones protégées du Nord-Est.
Peut-on voyager en Inde en ce moment ? Oui, mais évitez mai-août pour la chaleur et la mousson. Période optimale : novembre-mars. Foules moindres en avril et septembre-octobre.
Risques principaux : troubles digestifs (80% des voyageurs), arnaques touristiques, pollution urbaine. Risques sécuritaires réels mais limités aux zones frontalières spécifiques.
Évitez tout voyage dans le territoire de l’Union du Jammu-et-Cachemire en raison de la situation sécuritaire imprévisible. États du Nord-Est soumis à permis spéciaux. Zones frontalières Pakistan/Chine surveillées.
Budget backpacker : 25-35€/jour Budget confort : 50-80€/jour
Budget luxe : 150€+/jour Le coût de la vie pour un voyage en Inde en 2025 est 56% moins important qu’en France
Incontournables testés :
Aucun vaccin obligatoire depuis la France. Recommandés : hépatites A/B, typhoïde, encéphalite japonaise (zones rurales), rage (contact animaux). Traitement antipaludéen selon zones visitées.
Problèmes fréquents : turista (70% des cas), déshydratation, coup de chaleur. Précautions : eau en bouteille capsulée, éviter glaçons, fruits épluchés par soi-même.
Niveau de menace terroriste : modéré selon le Quai d’Orsay. Derniers incidents significants : 2019. Surveillance renforcée dans les grandes villes, aéroports, sites touristiques majeurs.
Raisons objectives de report :
Site unique et officiel : indianvisaonline.gov.in Méfiez-vous des sites commerciaux (frais supplémentaires) et arnaques (.com/.org). Seul le .gov.in est authentique.
Niveau de danger objectif : modéré, comparable à l’Égypte ou au Maroc. Risques gérables avec précautions de base. Éviter zones frontalières sensibles et manifestations politiques.
Après trois semaines intenses, peut-on voyager en Inde en ce moment ? Ma réponse est un oui franc, assorti de nuances importantes.
Voyager en Inde 2025 demande plus de préparation qu’avant, mais reste parfaitement faisable. Les infrastructures touristiques fonctionnent, l’accueil reste chaleureux, les merveilles architecturales et naturelles intactes.
Les contraintes réelles : éviter certaines zones sensibles, s’adapter aux aléas climatiques, prévoir un budget légèrement supérieur à avant 2020. Les avantages : moins de foules sur certains sites, digitalisation des services, amélioration des transports.
Partir en Inde en ce moment c’est retrouver l’essence de ce pays fascinant : cette capacité unique à vous déstabiliser et vous émerveiller dans la même journée. Entre le chaos de Delhi et la sérénité des backwaters, entre la majesté du Taj Mahal et la simplicité d’un thé partagé avec un inconnu, l’Inde continue de transformer ceux qui osent la découvrir.
Mon conseil final : voyager en Inde maintenant, c’est possible et enrichissant, à condition de rester flexible, informé et respectueux. Cette destination n’est pas pour tout le monde, mais pour ceux qui osent, elle offre encore des expériences inoubliables.
L’aventure vous tente ? Alors n’hésitez plus. L’Inde vous attend, plus accessible que jamais, mais toujours aussi fascinante.